L'actualité de la crise : L'HEURE DES TRAVAUX PRATIQUES, par François Leclerc

Billet invité

Le faible volume des échanges ne permet pas de conclure à une franche détente du marché obligataire européen, qui reste dans l’attente de la réunion de jeudi de la BCE, puis de la réunion de l’Eurogroupe du 9 juillet prochain. De la première, il est espéré une baisse du taux directeur et de la seconde des éclaircissements sur les conclusions du Conseil européen. Pour la suite, l’indécision domine sans partage.

Sans attendre, il a fallu passer aux travaux pratiques. Après une absence de trois mois, la Troïka est finalement revenue à Athènes pour inventorier l’étendue des dégâts, tandis que le gouvernement espagnol a engagé à Bruxelles la négociation sur les modalités et contreparties du sauvetage des banques du pays.

« Nous n’avons pas le droit de provoquer une situation humanitaire » a déclaré Jean-Claude Juncker, le chef de file de l’Eurogroupe à propos de la Grèce, tout en réaffirmant la nécessité de poursuivre ce qui y a été engagé. Jörg Asmussen de la BCE a de son côté déclaré : « nous avons toujours été et sommes ouverts à discuter certains éléments de ce programme dans la mesure où les points clés demeurent », mais Christine Lagarde du FMI a laissé échapper qu’elle n’était « pas du tout d’humeur » à renégocier le plan de sauvetage. Il le faudra bien : dans sa cinquième année de récession, la Grèce devrait cette année enregistrer un recul de 6,7 % de son PIB, selon les dernières estimations. Christos Staïkouras, le ministre adjoint des finances, a eu ce commentaire lapidaire : « ces chiffres sont écœurants ».

Plus discrètement, le Portugal emprunte la même trajectoire. Selon les dernières prévisions, le PIB devrait chuter de 3 %, se détériorant de trimestre en trimestre. Sous l’impact d’une baisse des recettes fiscales et d’une hausse des prestations sociales, le déficit public se creuse irrésistiblement, rendant inatteignable l’objectif assigné de -4,5 %. « Une perte de crédibilité est ce qui pourrait arriver de pire au Portugal » a affirmé Pedro Passos Coelho, le premier ministre, annonçant que si c’était nécessaire, de nouvelles mesures d’austérité pourraient être prises dans un pays déjà durement éprouvé, tout en espérant in petto des aménagements du plan de sauvetage du pays.

Le ballon d’oxygène accordé par le dernier sommet européen, qui demande encore à se concrétiser, n’y suffira pas, dans une conjoncture marquée par la récession ou bien la baisse continue des perspectives de croissance. Cela ne concerne plus seulement les pays « périphériques », mais désormais aussi la France (ou le premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait semblant de découvrir « le poids écrasant de la dette ») ou le Royaume-Uni, ainsi que les États-Unis.

À telle enseigne que le FMI vient d’exhorter l’administration américaine de ne pas réduire trop vite le déficit budgétaire, l’incitant à conjuguer un rééquilibrage à terme avec un soutien à la croissance dans l’immédiat. Or, faute d’accord d’ici à la fin de l’année sur les mesures à prendre pour réduire la dette publique, des baisses automatiques des dépenses publiques et des réductions d’impôt interviendront par défaut, ce qui selon le Bureau du budget du Congrès pourrait faire baisser « bien au-dessous de 1 % » la croissance américaine en 2013.

Le gouvernement irlandais veut croire à sa bonne étoile et espère bénéficier des retombées du sommet, afin que les banques du pays soient rétroactivement soutenues directement sans plomber les finances publiques. Mais ce n’est pas gagné, pas plus que le test qui va être fait sur le marché obligataire, dans l’espoir d’une détente qui s’amorcerait.

Car la mise en musique des décisions du Conseil européen est pleine d’embûches, à commencer par le refus par les Pays-Bas et la Finlande de cautionner tout achat obligataire du MES sur le second marché, prenant à revers le gouvernement italien. Alors que la BCE vient de fermer la porte à une facilité dont les banques italiennes ont abusé. On a ainsi appris que celles-ci émettaient des obligations auxquelles elles souscrivaient entre elles, qui bénéficiaient d’une garantie de l’État et étaient apportées comme collatéral à la BCE afin de garantir leurs emprunts. Les fonds obtenus servaient au final à acheter les obligations souveraines italiennes ! Un bel exemple de financement en boucle…

Ces deux dernières journées, l’attention se porte à l’extérieur de la zone euro, en raison des épisodes qui se succèdent outre-Manche à propos des manipulations avérées du Libor et de l’Euribor. Les démissions se succèdent dans le haut état-major de Barclays, dans l’espoir illusoire d’éteindre le feu. Mais des allégations circulent à propos d’une connivence entre la banque, le FSA (le régulateur britannique des banques) et la Banque d’Angleterre, qui auraient fermé les yeux si ce n’est pire. Une liste des grandes banques mondiales qui auraient participé à cette opération circule également, où figurent UBS, Deutsche Bank, Royal Bank of Scotland, HSBC et Citigroup… Que du beau linge ! L’affaire va éclabousser toute la planète finance si elle n’est pas étouffée, mais est-ce encore possible ?

158 réponses sur “L'actualité de la crise : L'HEURE DES TRAVAUX PRATIQUES, par François Leclerc”

  1. Quoi ? Que la planète finance soit éclaboussée ?
    Encore faudrait qu’elle ait un espace de propre pour pouvoir l’être …
    Pour le reste, elle ne fait que continuer de se rouler dans sa fange comme dans une soue.

    1. Et ben moi, je ne connaissais pas le mot « soue »: etable a cochons, porcherie
      Dites ceux qui plussoient, vous n’allez pas essayer de me faire croire que tout le monde connaissait ce mot la quand meme ?

      1. Il faudra t y résoudre , même si la vérité est humiliante : seuls les amateurs de mots croisés sont de vrais hommes !!

      2. Il faut un certain âge…

        Delphin (carabinier d’Offenbach, mais là aussi, il faut peut-être un certain âge…)

        Delphin

  2. On a ainsi appris que celles-ci émettaient des obligations auxquelles elles souscrivaient entre elles, qui bénéficiaient d’une garantie de l’État et étaient apportées comme collatéral à la BCE afin de garantir leurs emprunts. Les fonds obtenus servaient au final à acheter les obligations souveraines italiennes ! Un bel exemple de financement en boucle…
    Pourquoi la presse ne parle presque jamais de toutes ces magouilles?

    1. L’émancipation venant de médias capitalistes ? Jamais. Tant qu’il y a du caviar à bouffer dans les gamelles des zélites, il ne se passe rien de bon.

      Papillon (ni droite, ni gauche, ni dieu, ni maître)

      P.S.: ne pas vouloir que les riches continuent de se pavaner et diriger ce monde, c’est sauver la planète et la biodiversité dont nous faisons partie. Les laisser faire, c’est accepter le suicide collectif en cours.

    2. Attention, il faut appliquer nos éléments de langage. (se battre à armes égales…)
      « presse » devient « propagande »
      « blogs » devient « presse ».
      ça change tout.

  3. Mais des allégations circulent à propos d’une connivence entre la banque, le FSA (le régulateur britannique des banques) et la Banque d’Angleterre, qui auraient fermé les yeux si ce n’est pire.

    Tout ceci me fait penser que nous sommes dans l’oeil du cyclône.
    La seconde vague va être terrible car, autour de moi je constate que nombreux sont ceux qui n’y croient plus, le ras le bol se généralisant.
    Et sans confiance, c’est  »la mort » du système.

    1. Pensez-vous….

      … mais la nuit rapprochait la guerre de lui : sur le monde tapi épaissement à cette heure dans la peur des premiers âges, on eu dit qu’une épée de feu inscrivait de grands signaux purs et lisibles : le ciel éveillé au-dessus des bois regardait la France obscure, l’Allemagne obscure, et entre les deux l’étrange scintillement calme de la Belgique, dont les lumières venaient mourir au bord de l’horizon. La nuit ne dormais pas…

      Gracq, 1958, donc écrit vers 48 ans et pourtant, il se sent obligé de plaire, en exagérant la précision des descriptions par moments.

    2. Vous avez de la chance : autour de moi ce n ‘est que demeurés qui ne croyent pas a la gravité de la crise , quand ce n est pas carrément croire que nous en somme sorti , je passe pour un illuminé total quand je tente péniblement d’expliquer que la crise de 29 etait une aprés midi a la foire a coté de ce qui nous attend…

      1. C’est comme avec le réchauffement climatique ou l’extinction des espèce dues à notre incurie, ou le manque d’eau. J’entends toujours des gens dire avec grand optimisme; « mais nous trouverons une solution… » Et lorsque je dis que tout cela pourrait déboucher sur une guerre, c’est vite vu… certains ne peuvent tout simplement pas y croire, pensant peut-être que nous sommes trop bien élevés pour cela… Quelle misère!

    3. Le système est déjà en état de mort cérébrale. On essaye de le réanimer avec des chocs électrique pour tenter de faire repartir le coeur (les réunions G20, G8 etc) tout en le transfusant (QE 1, QE 2, QE 3, etc). Mais quand c’est mort, c’est mort !

    4. @ jeanpaulmichel

      « ça calme et ça apaise. »… ces petites « bandelettes rosées en doubles vagues »..
      Comme ça, on dirait presque 2 coups de pinceaux de Basquiat.
      Pourquoi moi c’est tout blue ?

  4. Aucune société ne fonctionne uniquement suivant des règles économiques ou financières.
    Pour que fonctionne « la main invisible du marché », il faut qu’il y ait un marché dont les règles sont fixées et garanties par des appareils d’états, manu militari s’il le faut. Le pouvoir exorbitant détenu actuellement par la finance n’est rendu possible que par la volonté des gouvernements et l’appui des états.
    Lorsque la prolifération des appendices les plus toxiques de notre système financier aura abouti à la nécrose finale, il sera devenu inévitable de trancher le noeud gordien. Depuis Alexandre le Grand, nous savons bien qu’il n’y a qu’une façon de le faire: par l’épée.
    Ce temps approche à grand pas.
    C’est pourquoi, au-delà de la faillite prochaine du système financier, il faut commencer à démêler les stratégies géopolitiques qui se mettent en place et qui préfigurent les champs de bataille de demain. Batailles pour le contrôle de la main d’oeuvre, des matières premières, des sources d’énergie, des routes commerciales et des terres agricoles. Batailles pour le contrôle de la production d’armes.
    A moins que les peuples décident de refuser le rôle de masse de manoeuvre docile pour s’imposer en acteurs à part entière et trancher eux-mêmes le noeud gordien qui nous enchaîne au char du vainqueur du moment.
    Bref, c’est de toute façon, la bataille politique qui décidera de l’issue de la crise.
    Il serait temps d’y penser sérieusement.

    1. Le champ de Bataille c’est l’Afrique et depuis bien longtemps main d’oeuvre gratuite Ressources énergétiques et minières à profusion , terres vierges , gouvernements et élites corrompues …

      1. qui dit « élites corrompues » suppose de « corrupteurs », c’est peut-être par là qu’il faudrait commencer, soit …..
        les campagnes électorales ??? et qu’en plus de ces campagnes officielles, il faudrait encore ajouter des primaires, lesquelles ne couteraient rien

  5. C’est un peu hors-sujet mais il y a une interview d’Emmanuel Todd sur la TV suisse romande.
    Sur 25 minutes, il y a quelques minutes sur l’euro et l’Europe.

    Pour résumer sur l’économie, Emmanuel Todd pense qu’il y a 2 concepts zombies en Europe: le libre-échange et l’Euro.
    Pour lui, pas de relance possible sans un minimum de protectionnisme (ce qui est contraire à ce qui se fait actuellement), sinon toute relance profiterait à la Chine ou l’Inde, bref à ce que nous importons.
    Enfin l’Europe, du libre-échange n’aboutit qu’à une guerre entre Etats-membres de L’UE avec un effet hiérachique pyramidal, l’Allemagne en haut et la Grèce par exemple tout en bas.

    Le lien ci-dessous.
    http://blog.crottaz-finance.ch/?p=9730

    1. @ Tano
      E. Todd a le mérite à mettre en cause l’euro.
      La remise en cause de l’euro est en effet encore taboue. Il suffit, pour s’en persuader, de voir comment, pendant la campagne électorale, MLP a été sommée de parler d’autre chose et a dû se rabattre sur le thème de l’immigration paradoxalement beaucoup plus « politiquement correct».
      Il y a de multiples façons d’expliquer ce tabou. J’en cite trois :
      – La classe politique est dans son immense majorité favorable à l’euro car la création de la monnaie unique a été la grande œuvre politique de la gauche et de la droite de ces trente dernières années. Critiquer l’euro, ce serait remettre en cause la politique suivie depuis 1983 et reconnaître que les efforts considérables demandés aux français dans ce but ont été vains.
      – Les catégories sociales les plus favorisées sont attachées à l’euro car le fait de disposer d’une monnaie forte représente un avantage quand on voyage à l’étranger et qu’on va faire ses courses à l’autre bout du monde.
      – Les catégories plus défavorisées espèrent que le maintien dans la zone euro permettra de faire prendre en charge la dette souveraine de leur pays par l’Allemagne. Comment expliquer autrement le programme de Syrisa (maintien dans la zone euro pour continuer à bénéficier de l’aide européenne et renégociation du memorandum pour s’affranchir des contraintes budgétaires édictées par la troïka) ?

      1. Carlo,

        La remise en cause de l’euro est en effet encore taboue. Il suffit, pour s’en persuader, de voir comment, pendant la campagne électorale, MLP a été sommée de parler d’autre chose et a dû se rabattre sur le thème de l’immigration paradoxalement beaucoup plus « politiquement correct ».

        C’est l’équipe de campagne de Marinhélas qui a jugé contreproductif le thème de la sortie de l’€ et l’a abandonné fin 2011. Pour une et une seule raison : l’électorat FN de base ne veut pas entendre parler d’une dévaluation de ses éconocroques, ils savent très bien ce qu’une monnaie forte leur a fait engranger depuis dix ans, voire vingt cinq si l’on rajoute les quinze ans de politique dretteuse de franc fort qui ont préparé l’€. Sans compter qu’ils ont sans doute entendu causer du coût social qu’a représenté cette mise en condition du pays pour l’€… Le message des frontistes à la Marine était clair : touche pas à mes euros. La « souveraineté » nationale oui, mais avec une monnaie forte, si possible allemande, ma petite. La droite quoi. La rhétorique anti-€ à la Sapir de la Marinhélas a pas passé l’hiver, à grand peine l’automne.

      2. @ Vigneron
        L’électorat FN de base ne veut pas entendre parler d’une dévaluation de ses éconocroques
        On est d’accord mais cette explication n’est pas incompatible avec celle que je mentionnais. Paradoxalement, les journalistes -qui, globalement, sont très favorables à l’euro, quand ils n’en sont pas les chantres comme J. Quatremer- étaient beaucoup plus agressifs à l’égard de MLP quand elle évoquait une sortie de l’euro que lorsqu’elle parlait d’immigration. L’influence des médias sur l’opinion, y compris sur celle des électeurs de MLP, ne doit pas être négligée.

        « ils savent très bien ce qu’une monnaie forte leur a fait engranger depuis dix ans, voire vingt cinq si l’on rajoute les quinze ans de politique dretteuse de franc fort qui ont préparé l’€. »
        Soit, mais ils ignorent ce que cette politique nous a coûté, notamment en termes d’emplois, de désindustrialisation etc.

    2. L’aspect le plus intéressant d’E. Todd est qu’en temps qu’historien (donc concerné par les crises et les évolutions qu’elles entraînent) il se dise optimiste.

      Parce que la plupart d’entre nous avions une place qui nous paraissait vivable dans le système tel qu’il était nous sommes très inquiets mais on peut aussi prendre du recul et, peut-être, juger les choses d’une manière différente?

      1. Todd se plante, c’est les protectionnismes ouverts ou déguisés qui persistent ou s’accentuent ici et ailleurs qu’il s’agit de renverser; c’est ça le vrai courage politique, de droite comme de gauche, pas le contraire, contraire du courage politique que je vous laisse le soin de définir mais qu’on voit partout, tous les jours, des extrêmes-droites aux l’extrêmes-gauches.
        A quoi ça peut bien servir un « couple franco-allemand fort » par exemple, si ce n’est d’abord s’en prendre aux rigidités des commerce et « système monétaire » internationaux et donc aux protectionnismes de tous poils, yankees, japs et mandarins en premiers ?

      2. @Vigneron

        ça ne te suffit pas ce « libre-échange » mortifère???

        As tu les début du soupçon d’un raisonnement à ta certitude religieuse que le protectionnisme est d’essence diabolique et le libre-échange une panacée divine,

      3. c’est ça le vrai courage politique,

        A quoi sert votre courage ?
        A dire aux chomeurs récents:
         » ben voilà, vous ne vouliez pas que votre salaire
        soit ramené au niveau de celui de vos frères ouvriers chinois. Maintenant
        l’usine est en Chine et vous au chômage. »

        Todd a raison: la concurrence distordue voulue par l’Europe et le libéralisme crée des monopoles. Cette idéologie est simplement la rationalisation de la loi du plus fort.

      4. T’as raison Nicks, tous ensemble, tous ensemble derrière les corporations vertueuses de notaires, médecins, pharmaciens, financiers, agriculteurs, cultureux, commerçants, industriels, fonctionnaires, entrepreneurs politiques et syndicaux, etc. Et soutenons z’en choeur les mesures de préservation nationale youhesses, russes, argentines, brésiliennes, japonaises ou chinoises ! Avec tous ces gens de bonne volonté, prenons, main dans la main, ce chemin pavé de pierres dorées vers un nouvel avenir radieux !

      5. On pourrait croire que vigneron est ironique, mais comme dit le détective, « il n’y a pas de preuves ».

        Pendant ce temps l’offensive américaine se poursuit sur le marché des engrais avec une baisse importante du coût de production de ces engrais due au développement de la production du gaz de schistes sur le territoire des Etat-Unis.

        Voir à ce sujet, un article paru le 18 mai 2012 dans le journal Ouestfrance.fr

      6. Kermit, c’est quoi le bon « l’échange pas libre » ? Qui est contre le libre-échange ici ?
        J’échange ce que je veux contre ce que je veux avec qui je veux. La preuve, j’échange même ma liberté de pensée (bonne monnaie) contre les idées fixes (mauvaise monnaie) de quelqu’un comme toi ou comme Nicks, te dire si je suis prêt à perdre au libre échange…

      7. La question du protectionnisme est un piège et une question fermée du type sondage « buissonnant ».
        Question: Pour répondre à la crise doit-on être plus productif ou faire une chasse aux fraudeurs rmistes ? (Sondage téléphonique, véridique)

        La question qui devrait être posée ici :

        Doit-on imposer des labels qualitatifs, des normes sociales et écologiques aux flux marchands ?
        En prenant en compte, bien sûr les problèmes de réciprocités « puisque Kant avait raison »

        Évidement cette question à l’intérieur du cadre existant est absolument abscons tout comme le protectionnisme comme moyen d’échapper aux effets délétères du système.

      8. Vigneron, tu nous fais un coup de blues, là.

        Les corporations, je te rassures, j’ai claqué la porte d’une qui avait été créée juste après guerre.
        Divergence de vues.

        Si cela peut te rassurer, une guerre civile et/ou une révolution ont toujours fait beaucoup moins de morts qu’une guerre mondiale.
        Donc, quitte à perdre son « pécule », il vaut mieux qu’il y ait chaos par effondrement du système.
        Plus logique, tu meurs.
        Même si ce n’est pas la logique défendue ici.

      9. Déjà faudrait interroger cette expression ambigue : ‘ monnaie forte ‘ .
        Les temps sont loin où le cours d’une monnaie était principalement le reflet de la balance commerciale , vous aviez des éxcédents donc pour payer cet excédent l’étranger se procurait votre devise au prix fort .
        Aujourd’hui ce sont principalement les mouvements de ‘capitaux’ , comme on dit qui font ou défont une monnaie . Si bien que ce sont vos taux d’intérets ‘génereux’ , en tous cas plus élevés qu’ailleurs qui font cette monnaie ‘forte’ ou votre politique systématique de surévaluation ( au dépend de votre économie et population) . C’est la cas de l’Euro , surévalué dés avant sa création ( sauf pour l’Allemagne , au début ,pour qui les réévaluations du Mark , faute de dévaluation du $ étaient pénalisantes ) . On peut croire que ce fut un moyen judicieux d’obtenir des mat prem (pétrole) à bon marché , encore qu’il est manifeste que son cours de baptéme a été calculé sur la base 1 euro = 1 $ donc neutre pour le prix du baril . Je crains qu’il n’y ait eu une volonté politique de constante surévaluation , pour faire sortir les investissements en direction de l’Est et du Sud , de façon à élargir l’Europe , surtout d’occuper le glacis entre l’Allemagne et la Russie . La BCE a toujours veillé a avoir des tx sup à ceux des US .
        En résumé cette monnaie ‘forte’ ne fut pas le résultat des marchés , mais une stratégie politique .
        Cela étant dit il faut réaliser que nous vivons sous domination US , qu’en aucun cas nous ne pouvons heurter de front leur puissance , ni nous , ni d’autres tant qu’ils peuvent utiliser les forces de l’ensemble du monde , contre nous et d’autres , il n’était pas possible d’avoir une monnaie saine , il ne le sera pas tant qu’ils n’auront pas épuiser toutes leurs possibilités .
        Le seul espoir est que pour reprendre une expression de Paul Volcker ‘ nous patinons sur une couche de glace de plus en plus mince ‘ , cette couche de glace soit suffisamment amincie avant cet hiver .

      10. @Daniel

        Todd a raison: la concurrence distordue voulue par l’Europe et le libéralisme crée des monopoles. Cette idéologie est simplement la rationalisation de la loi du plus fort.

        Le protectionnisme est une ruse sans ambition, un aveu d’impuissance, une compromission des plus cyniques. Cela revient tout simplement à dire : nous ne savons pas comment faire pour que le monde soit plus juste pour tous — pas seulement pour le chômeur AOC ! —, faisons en sorte de protéger nos-emplois-bien-à-nous-qu’on-a. Le protectionnisme est un système absolument soluble dans le libéralisme. C’est la loi du Moi-d’abord appliquée à l’individu-Nation. Bref c’est totalement inoffensif pour le capitalisme. Ça le fait même sacrément rigoler.

      11. @ Vigneron

        Je ne suis pas sûr qu’Emmanuel todd se plante totalement sur le protectionnisme.

        Je crois plutôt que ce qu’il veut dire, c’est que l’Europe ne nous protège pas du tout quand les autres, Japon, USA , Chine, se protègent au moins un minimum.

        Un exemple de protection sans droit de douane: privilégier les circuits courts.
        C’est déjà du protectionnisme; du protectionnisme kilométrique mais du protectionnisme quand même.

        De toute façon, les autres partis politiques, y compris Mélenchon, ont fait une bourde énorme: laisser le « monopole » de la sortie de l’Euro à Marine Le Pen et secondairement Nicolas Dupont-Aignan.
        La zone-euro telle qu’elle est construite et fonctionne actuellement n’étant pas viable, quand il y aura début de la fin pour l’Euro, ces 2 là (MLP + NDA) n’auront même pas besoin de faire campagne et ramasseront la mise, que cela vous plaise ou non.

      12. @tano

        vigneron est sûrement occupé à fêter sa fête nationale, mais pour vous répondre, l’europe doit payer sa dette morale coloniale et génocidaire en se sacrifiant à l’ultra-libéralisme, pour montrer l’exemple : pour se racheter. c’est Le Scénario.

        vae victis n’est-ce pas?

      13. E. Todd a raison, si on ne sort pas du fameux ‘cadre’ économique actuel, alors une forme de protectionnisme européen pourrait être une bonne idée.
        Le ‘libre-échange’ et ‘la concurrence libre et non faussée’ sont des foutaises…
        Il faut relire « l’illusion économique », 1998.

      14. @paco

        Le ‘libre-échange’ et ‘la concurrence libre et non faussée’ sont des foutaises…

        La-dessus on est tous d’accord !!
        Le problème c’est la compétition économique… Faut pas essayer d’aménager le cadre, faut le détruire.
        Mais parler de protectionnisme c’est reconnaître implicitement les règles du système qui, lui, est véritablement mortifère.
        Avec une économie constitutionnalisée, le libre échange (des biens et des hommes) sera indispensable à la solidarité.

      15. @ Martine.

        [ Le protectionnisme] est totalement inoffensif pour le capitalisme. Ça le fait même sacrément rigoler.

        Il faut distinguer une idéologie, le libéralisme – Le traité européen et les buts de l’OMC le définissent entièrement- et un moyen qui le dépasse, le capitalisme.Le capitalisme est un outil. Il ne vaut pas plus que ce que les hommes en font. En revanche, comme Mélenchon, je crois que les tenants du libéralisme ont peur du protectionnisme, tel que défini par François Ruffin. Son « Leur grande trouille. Journal de mes « tentations protectionnistes » »
        est ma référence; on est loin du « protectionnisme », cible des fatigués du bulbe.
        Il s’agit simplement de rétablir des conditions de concurrence équitable,pour un développement auto-centré, écologique et rationnel.
        (Vous avez dû lire ici une contribution de P.Y.D. qui en quelques chiffres montre que la Chine gaspille ses ressources à satisfaire NOS besoins.
        De plus, les totalitaires du PCC trouvent une justification à leur militarisation
        industrielle. >Acheter aux exploiteurs n’est pas innocent.)

        De nos jours, tous, femme et homme, devraient voir le libéralisme comme une menace totalitaire. Et il a du sang sur les mains.

        La démonstration par Ricardo des avantages comparatifs induit la création de zones économiques spécialisées monopolistiques.
        ( annexe: Ricardo n’établit pas la supériorité du libre échange.
        Il le suppose existant au préalable dans sa démonstration qui porte sue les avantages comparatifs.)
        A cette époque, l’ Angleterre exploitait son charbon et son minerai de fer, le Portugal en faisait de même avec ses vins. Quand l’un gagnait 100 avec la révolution industrielle, le second gagnait 1 avec la stagnation agricole. Et pourtant chacun se concentrait sur ce qu’il faisait de mieux. Résultat: le Portugal a pris pour 2 siècles de sous développement,
        quand le Grande Bretagne établissait, et justifiait, son hégémonie. En somme: l’ordre naturel des choses, par la concurrence et le mieux adapté. Je ne comprend pas que personne ne voit dans cette idéologie une ressuscée du darwinisme étendu aux nations.

        Il n’est pas étonnant que l’ Allemagne soit monopolistique dans tout ce qui est important. Ses citoyens ont pris au sérieux les textes européens depuis 1957. Alors que tous les autres y voyaient des envolées lyriques de politiciens fatigués. Il y a un accord séculaire entre la mystique productivisme l’Allemagne et l’ Europe libérale.

      16. @Paco76

        L’idéal libre-échange n’existe pas. Nous vivons dans un monde de monopoles. Okay, là-dessus. Le problème que pose une solution protectionniste c’est celle d’ajouter à une illusion une autre illusion : celle de croire que le protectionnisme n’est pas une forme de monopole. Et donc, si vous êtes logique avec vous-même et si vous aspirez comme moi à un véritable libre-échangiste (un monde ouvert, avec des règles qui valent pour tous), vous ne pouvez tout simplement pas être protectionniste sans faire un jolie croix sur vos principes.

        Oui je sais, les principes c’est souvent chiant.

      17. @Paco

        J’aime bien E.Todd et F.Lordon qui lui aussi parle de protectionnisme à l’intérieur de ce cadre.

        Le problème c’est qu’il n’y a aucune solution à l’intérieur de ce système.
        Le problème c’est la compétition exacerbée par la rente privée… Le reste c’est foutaise!!!

      18. Il s’agit simplement de rétablir des conditions de concurrence équitable,pour un développement auto-centré, écologique et rationnel.

        Illusion (certes sympathique) proche du concept du développement durable ou vert.
        Ça revient à colmater une voie d’eau dans un rafiot tout pourri en récupérant les planches sur l’autre bord.

      19. il faut dire que vos principes martine, sont compatibles avec écrabouiller les pauvres des pays développés pour le grand bon en avant libre-échangiste qui est malheureusement toujoursplusimprobable mais que çavautlecoupdetenter.
        la poussière sous le tapis.

        les mondialistes actuels s’octroient un droit incalculable, celui de définir les priorités de l’édification d’un monde globale. sur qui repose la charge, à quel rythme nous marchons. d’où la remise au calendes grecques de taxes transnationales? on attend que le microcosme de la city en ait marre de jouer aux corsaires?

        alors il nous faudra bien faire une belle croix sur vos principes pour vous, comme ça vous pourrez garder vôtre précieuse et globale bonne conscience jusqu’au bout, puis vous rallierez devant l’évidence.

      20. @daniel

        Je ne comprend pas que personne ne voit dans cette idéologie une ressuscée du darwinisme étendu aux nations.

        Darwinisme : Le hasard et la nécessité engendre une multitude de stratégies, dont des stratégies basées sur les rapports de forces et de dominations effectivement mais aussi des stratégies sociales et solidaires, d’entraides ou symbiotiques. Si ils sont viables, touts les modèles sont possibles.

        Darwinisme social : L’ordre naturel des choses c’est la compétition et la domination.

        Tu faisait bien sûr allusion au darwinisme social, perversion idéologique et brutale du darwinisme.

      21. @methode

        avec écrabouiller les pauvres des pays développés

        … ce qui évidemment vous gène beaucoup plus que d’écrabouiller les pauvres des pays en voie de développement. Bref, que la concurrence entre pauvres favorisent nos pauvres ça ne vous fait mal aux fesses mais l’inverse si !

      22. Le problème de cette pensée libertaire est que d’une part elle brûle les étapes, c’est à dire qu’elle ne prend pas en compte le cheminement politique nécessaire à l’édification de nouvelles règles par structures afférentes, et que d’autre part, sur le fond même de son idéologie, elle postule comme un bon néoclassique lambda que les agents sont bien rationnels et responsables, que l’individu seul est la solution, que l’information sera bien partagée et qu’avec une petite chambre de compensation , tout cela s’auto-organisera bien gentiment.

      23. elle postule comme un bon néoclassique lambda que les agents sont bien rationnels et responsables, que l’individu seul est la solution, que l’information sera bien partagée et qu’avec une petite chambre de compensation , tout cela s’auto-organisera bien gentiment.

        !!! C’est quoi ça ??? Du néo-libertarianisme ??? Quelle école de pensées ???

      24. Le problème de cette pensée libertaire est que d’une part elle brûle les étapes, c’est à dire qu’elle ne prend pas en compte le cheminement politique nécessaire à l’édification de nouvelles règles par structures afférentes

        C’est un risque effectivement…
        Mais quand sera t-on assez mature pour quitter le giron de l’histoire et en finir avec notre adolescence boutonneuse?
        Attention au syndrome de Tanguy.

      25. martine,

        non.

        il me semble plus juste de dire que l’amélioration du sort des plus faibles ici est liée à une amélioration générale du niveau de vie des populations des pays sous-développés. que si le modèle fonctionne bien ici, qu’il exporte une prospérité équitablement redistribuée, alors il fonctionnera là-bas. ce n’est pas en baissant nos exigences que…

        combattre la corruption, faire en sorte que l’aide au développement arrive bien et de manière optimum dans ces pays, construire un modèle basé sur la justice sociale, c’est le gage de cette amélioration globale que nous souhaitons tous.

        mais ce n’est pas ce que nous voyons.

        ce que nous voyons depuis 30 ans c’est une concentration toujours plus grande de la richesse produite et la création de classes de petits privilégiées correspondant peu ou prou à (à peine) 20 % de la population, 200 millions de chinois par ci, 150 millions d’indiens par là. le reste est passé par pertes et fracas et livré au libéralisme le plus sauvage. c’est ce que nous faisons. pire: ce modèle semble arriver à son terme… si bien que même ces classes dites moyennes sont appelés à morfler.

        il serait peut-être plus subtile de nous recentrer pour repartir dans le bon sens, et dans mon esprit, ici en europe, ça passe par créer un marché viable, intégré et suffisamment important pour être incontournable. un marché qui puisse édicter des normes sociales qui s’imposent aux entreprises transnationales qui souhaitent nous vendre leur came et avoir la légitimité pour demander des comptes aux paradis fiscaux ou proposer des régulations globales.

        sûr que 65 millions de français ne suffisent pas, mais si on ajoute 40 millions d’espagnols et 60 millions d’italiens (et qui voudra), non content de cumuler pas mal de population et de km2, un tel marché devrait pouvoir s’obliger le monde de la finance et imposer une nouvelle donne européenne qui ferait probablement des émules. ça fait tellement d’iphone à vendre un tel marché.

        bref, faut peser.

      26. @Toutouadi

        Mais précisément, l’homme est adulte depuis pas mal de temps et ce serait l’être aussi que de l’accepter tel qu’il est, de considérer qu’à moins de changement fondamentaux dans son être, il n’y aura pas d’émancipation, du moins pas comme le rêvent les libertaires, et que ce n’est qu’en jouant sur ses capacités de socialisation, avec l’expression politique qui en est le prolongement, que nous pourrons édifier des systèmes plus équilibrés, sans pour cela oublier qu’ils sont périssables et qu’il faudra régulièrement les rénover ou les réaffirmer.

        Comment voulez vous en ce moment qu’une prise de conscience homogène ait lieu en même temps à l’échelle de la planète entière ? L’idée même qu’un réel libre-échange puisse favoriser ce mécanisme ne vous choque pas un petit peu ? Vous ne voyez pas à qui cela profite ?

      27. @nicks

        Pas de malentendu.
        Je suis contre le libre échange dans un cadre instrumentalisé par les intérêts de la propriété privée au détriment de l’intérêt général.(Bref… Je suis un gentil, un bisounourse)
        Je suis contre la propriété privée tout simplement. (Rente patrimoniale qui s’exponentialise du simple fait de son existence) (Là… Je suis plutôt mécréant)
        Je suis pour un libre échange des hommes et des biens dans un cadre constitutionnalisé.(Re bisounourse)

        Cependant, appliquer des taxes sociales ou écolos aux frontière d’une zone économique ou monétaire peut être considéré comme un ambrions de constitutionnalisation de l’économie, mais face à la réalité de la propriété privée, de la réal-économie et des rapports de forces que cela engendre (compétition) c’est tout simplement puérile.

        Cela ne sera possible qu’avec l’effondrement ou la destruction de la propriété privée.
        Le protectionnisme est pour moi un non-débat.

      28. « l’homme est adulte depuis pas mal de temps et ce serait l’être aussi que de l’accepter tel qu’il est, de considérer qu’à moins de changement fondamentaux dans son être, il n’y aura pas d’émancipation »
        Bel épilogue à votre ardente campagne, Nicks : vigneron a raison à votre propos : « Oh milladiou ! merci (…) de nous avoir offert le rire, merci pour ça seulement, mais pour ça oui, pour sûr. »

      29. @Schizo

        J’aurai donc été plus utile que vous.

        @toutouadi

        La constitutionnalisation de l’économie est à mon sens une lubie qui porte en elle des effets secondaires dangereux et surtout elle peut être exploitée par les libéraux pour verrouiller le système, comme ils ont tenté de le faire par le biais des traités européens notamment. Je trouve étrange que sur ce blog où les libertaires sont bien représentés, on ne soupçonne pas l’utilisation totalitaire qui peut être faite de ce concept. Cela revient à cadenasser le choix politique comme le traité budgétaire tend à le faire.

        Changer le modèle économique est possible mais il faudra le faire en jouant des rapports de force politiques. L’Union a la taille critique pour être incontournable. C’est le premier marché mondial et ce statut lui donne un rôle de pivot. mais le temps est compté et encore faudrait-il bien sûr qu’elle parle d’une seule voix, qu’elle laisse tomber l’orthodoxie, se veuille indépendante et s’émancipe des Etats-Unis, pour pouvoir en fin de processus (recouvrement de la souveraineté monétaire, défaut organisé, restructuration de la finance et contrôle des capitaux) discuter d’un nouveau système monétaire forcément au détriment du dollar (c’est d’ailleurs pour moi la seule proposition à retenir de la production de ce blog). Le bancor pourrait agir comme un pondérateur efficace et limiter les tensions entre grandes zones économiques. Mais il ne pourra pas tout régler et surtout pas se substituer à la collectivité politique, pour les raisons que j’ai évoquées plus haut et qui font tellement rire les grognards de 68 qui apparemment n’ont pas fait plus de chemin depuis, que moi, dont ils reprochent le sur-place.

        Pour résumer, toute tentative de terminer l’Histoire, si cruelle peut-elle être parfois, doit être combattue comme un ferment de totalitarisme. Les ultra-démocrates de ce blog n’ont souvent rien à envier avec ceux que je confonds chez Quatremer, la seule différence remarquable étant que les seconds profiteront des premiers…

      30. @Nicks

        « J’aurai donc été plus utile que vous » Tout à fait, et vous n’avez pas fini de servir. Et merci pour votre dernière perle « les ultra-démocrates ». Continuez.

      31. martine, et d’autres,

        on peut se demander légitimement si quelqu’un prêt à écrabouiller les pauvres de son centre-ville, en a vraiment quelque-chose à fiche des pauvres des pays sous-développés.
        on peut se demander pourquoi ceux-là continuent à défendre un modèle économique qui depuis 30 ans favorise l’accumulation de la richesse, toujours entre les mêmes mains.
        on peut se demander si ce qu’ils défendent envers et contre tout, ce n’est pas tout simplement un système qui finalement leur convient, en se cachant derrière statu-quo.

        http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE86300420120704?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0

        c’est pas toujours aux mêmes de faire un effort de comprenette.

        cdt

      32. discuter d’un nouveau système monétaire forcément au détriment du dollar (c’est d’ailleurs pour moi la seule proposition à retenir de la production de ce blog).

        Ah bon ? J’avais cru comprendre pourtant qu’il y en avait un pacson, communes d’ailleurs avec un certain programme de circonstances printanières, mort et enterré apparemment…
        Quel curieux personnage ce Nicks, et encombrant pour ses potes. « Fidèle seulement à ses idées », mais à géométrie variable les idées, hors la dédollarisation pardine.

      33. Tu m’en apprends une bien bonne !!!

        Je croyais bêtement que le totalitarisme se nourrissait de misère, d’injustice sociale, de frustration, d’acculturation et de désespoir et que c’était la vocation de la « loi » d’être le rempart à tout cela.

        Merci Nicks

      34. @Nicks

        La constitutionnalisation de l’économie est à mon sens une lubie qui porte en elle des effets secondaires dangereux et surtout elle peut être exploitée par les libéraux pour verrouiller le système

        Je soupçonnais déjà les méchants de vouloir tout exploiter et instrumentaliser.
        Ils sont tellement sans coeur qu’ils vendraient pères et mères et même nos pauvres.
        Sont vraiment pas gentils les méchants!!!!

      35. @Schizo

        Ca pour continuer, faites moi confiance. Je vois qu’il vous faudra cela pour comprendre ce que je dis. Je vous laisse réfléchir sur la notion ironique d’ultra-démocrates, qui s’apparente à la revendication de pragmatisme chez les plus grands thuriféraires du néolibéralisme.

        @D. L. 50

        Mais bien entendu, la girouette voit des semblables partout. Je n’ai jamais dévié d’un pouce. Quand je parle de discussion d’un nouveau système monétaire, je parle d’une proposition dont ce blog est un des plus fervents soutiens. C’est une de ses caractéristiques. On peut aussi citer l’interdiction des paris que j’ai oubliée hier. Pour le reste, beaucoup de ce qui se dit ici se trouve également ailleurs : le partage des richesses, la rénovation de la démocratie etc…

        Le programme du Front de Gauche était donc bien le plus proche de ce qui se discute ici de façon générale. Vous devriez réserver vos interventions aux cas où vous pouvez citer les articles de wiki…

        @Toutouadi

        Observez…

      36. Nicks, tss tss, à d’autres, trop tard et de toutes façons tout à fait insincère l’amende honorable (ne serait-ce que parce que ce lieu n’a rien de particulierement original dans sa seule ambition que vous auriez prétendument la condescendance de soutenir, soit promouvoir un nouveau système monétaire international et donc même cela vous vous en contrefoutez, le seul intérêt que vous trouvez ici étant évidemment de pêcher à l’aise de la tanche, du mulet, du thon ou du barbeau dans un vivier bien garni et gratuit, sans aucun égard pour ce qui y est exprimé hors la simple politesse papelardière).
        C’est écrit par vous, noir sur blanc. Je me permets de reprendre à nouveau cette sublime parenthèse nicksonienne, c’est tellement beau les demi-éclairs de sincérité lorsqu’ils viennent d’un pur doctrinaire masqué :

        (c’est d’ailleurs pour moi la seule proposition à retenir de la production de ce blog)

        [ Nicks-on the Blog Jorion le 5 juillet 2012 à 23:30 ]

      37. @Nicks

        Yes indeed !, comme quand Margaret Thatcher s’écria « Anarchy in the UK », « God kill the Queen ! » à la House of commons : ultra-bidonnant votre ironic comics, Nicks.

      38. @Vigneron

        Ha ha ha, un nouvel épisode de l’Hôpital qui se fout de la Charité. Question masque et insincérité, j’aurai du mal à vous concurrencer.

        Je me suis toujours posé comme un idéologue, partout où j’interviens et j’ai bien entendu expliqué pourquoi c’était incontournable en politique. Personne ne peut me reprocher d’avancer à couvert, chacun connaît mes motivations comme les réserves assez profondes que je pose concernant l’approche politique des principaux contributeurs, non pas sur un engagement partisan, mais bien plutôt sur les moyens d’appliquer les idées, c’est à dire les outils, qui à mon sens sont invalidés par l’approche philosophique de fond à laquelle chacun a compris que je n’adhère pas.

        Je suis venu sur ce blog pour le constat et le décryptage de la crise. Sur ce plan, c’est une place excellente. C’est aussi une plateforme pour diffuser les idées que je promeus. Si on m’autorise à la faire, je le fais et le ferai.

        Pourquoi essayer de me décrédibiliser si j’y arrive si bien tout seul ?

        1. @ Nicks

          C’est aussi une plateforme pour diffuser les idées que je promeus.

          Non, le blog n’est pas là pour vous aider à diffuser vos idées, mais celles de Paul Jorion, et les commentaires sont là essentiellement pour affiner ces idées.

      39. @Nicks
        Un jacobin assumé, non communiste auto-proclamé, anti-libertaire au motif de leur prétendu libéralisme éructant « sus aux « ultra-démocrates » », ça m’inspire et ça s’indexe à loisir. C’est rigolo « ultra-démocrate », ça inspire « dictateur tempéré » par exemple, surtout caché derrière le doigt roide de l’ironie incomprise. Go on, Nicks. D’ailleurs un adulte est-ce que ça pourrit ou est-ce que ça mûrit, incorruptiblement ?

      40. @Julien

        Ais-je dit cela ? Je m’en sers pour diffuser des idées comme je l’ai toujours fait chez Quatremer. Vous êtes libre de considérer que je n’ai pas ma place sur ce blog. Je n’irai pas crier au scandale bien entendu.

        1. @ Nicks

          Ais-je dit cela ?

          Vous vous foutez de moi ? C’est une citation de VOTRE message, relisez-vous.

          Votre nouvelle posture – récente – de mini-Mélenchon ne va pas vous mener bien loin ici.

      41. @Julien

        Pour finir, sur une prétendue posture récente de mini-Mélenchon, si vous m’avez lu chez Quatremer vous devez savoir que j’ai toujours utilisé cette tonalité tranchante quand je m’adresse à mes adversaires. Ils sont assez nombreux ici et j’ai de moins en moins de motifs d’être indulgent avec eux.

        1. « Adversaires » ? Vous vous êtes effectivement trompé de crémerie Nicks. Si nous sommes vos adversaires, vous irez faire votre prosélytisme jacobino-révolutionnaire par les urnes ailleurs. Les postures guerrières de mini-Mélenchon ne font que nous faire perdre du temps.

      42. @ Nicks,
        Désolé j’ai toujours quelques wagons de retard sur Le blog, mais si je salue votre persévérance ce n’est pas pour vous donner quitus de votre posture. Vous avez sans doute manqué le post où je vous interpellais sur votre répétitif « je ne suis pas communiste » qualité dont personne ne vous a affublé, car il serait exigible alors d’en venir à une définition qui fait défaut, sauf à en rabattre sur l’encarté au PCF, dont aucun membre sérieux – à mon sens ! – du PCF en soutiendrait de nos jours la réduction. Ensuite c’est grave de faire le porte voix du FDG en affirmant n’être pas allé jusqu’à prendre la carte : conséquence sérieuse de convictions – à mon sens ! Ensuite jouer au seul contre tous, pourquoi pas, les masses n’ont pas toujours raison, mais il faut alors quelques munitions phalliques dont j’ai dû raté l’aperçu. Alors faire valoir ici la saga du FDG bien sûr quand quelque chose importe, mais « adversaire » ne convient pas, vous auriez écrit « égaré » eût été plus dans le ton du rassemblement des adversaires du capitalisme à rassembler d’une façon inventive qui permette dans les conditions concrètes des rapports de forces évolutifs, d’espérer acter un jour quelques points de bascules.

      43. @ Nicks
        Ajout : ce qui devrait vous interpeller est la différence de traitement qui vous est versée par quelques uns, eu égard à celle perçue par Charles A apôtre du NPA, mais au moins a contrario de votre posture, je le suppose encarté et en service. Je n’ose pas imaginer pareille combinatoire à votre sujet, votre anticommunisme latent serait alors un point aveugle pour une telle mission. Arlette en attente de béatification, comme sainte communiste, reste l’épure de ce qu’on peut canoniser de plus mortifère pour ce qu’il s’agit de traiter : une vie vivable. JLM a quelques talents personnels qui ont redonné un peu de rouge aux joues bien pâles d’une partie de la gauche que Mitterrand s’était engagé auprès de L’Internationale Socialiste à réduire, et à laquelle Hollande a récemment à Londres voulu donner l’extrême onction. Pas besoin de promouvoir du législatif pour la libre circulation des « idées » : personne n’a jamais pu endiguer la propagation des signifiants et de leurs significations attenantes. Mais certains disparaissent, c’est avéré. D’autres naissent ; ceux que Jorion diffusent, ont leurs vies personnelles…À suivre…

      44. @Rosebud

        Mais on peut très bien défendre les idées sans adhérer à un parti, dont je me méfie toujours un peu. Je le répète, en politique, ce sont d’abord les idées qui sont importantes. Il se trouve qu’en ce moment c’est le FdG qui en abrite une bonne partie. Je peux me contenter d’être un soldat de l’ombre. Je laisse le pouvoir à ceux qui le veulent, il y en aura toujours (clin d’oeil aux libertaires) à partir du moment où ils s’engagent à appliquer les idées.

        Pour le reste, je n’ai malheureusement pas pu argumenter pour faire face aux attaques sur ce fil comme je le voulais..

        Je trouve tout à fait normal d’avoir des adversaires en politique, c’est le fonctionnement normal d’une démocratie. Au fil du temps, je me suis aperçu qu’il y en avait un certain nombre sur ce blog car leur objet politique n’est absolument pas celui qui à mon sens bénéficierait à l’intérêt général. Je suis bien entendu beaucoup moins policé quand le positionnement est hypocrite et masqué. Les plus dangereux néolib ici ne sont pas Jducac ou Gu Si Fang…

        En revanche, les libertaires marxiens me sont plus sympathiques mais bordel, qu’ils se réveillent un peu et qu’il se rendent compte de l’inutilité de leurs courageuses luttes passées, du fiasco de 68 sur le plan précis de l’émancipation qu’ils chérissent, et même des échecs récents des mouvements dits apolitiques. Il n’y a pas 36 leviers pour faire advenir le progrès dans un monde où les rapports de force sont incontournables (depuis la nuit des temps, bien avant l’apparition du capitalisme). J’ai parfois l’impression de ces religieux convaincus que leur foi leur évitera le mal et qu’à ce titre, il n’est point besoin de l’éviter. « L’homme est bon et de l’effondrement du système naîtra la responsabilité universelle ». Après quelques centaines de millions de mort cette fois-ci…

        Je ne comprends pas trop votre allusion sur les munitions phalliques. Je n’ai jamais prétendu être un héros, mais j’ai quelques talents pour me défendre. Je ne cherche pas le consensus dans un premier temps, un idéologue ne le fait pas car il promeut un projet bien précis, bien identifiable. Je pense que les convictions sont gagnantes sur le long terme.

      45. Nicks : « Je ne cherche pas le consensus dans un premier temps, un idéologue ne le fait pas car il promeut un projet bien précis (…) » … comme la réalisation d’une idéologie ?, continuez, j’enfile vos perles.

      46. nicks,

        Les plus dangereux néolib ici ne sont pas Jducac ou Gu Si Fang…

        c’est clair.

        le blog draine beaucoup de néolib’béats, en un sens pire que le néolib’ conservateur sur les bords qui lui discute quelques principes.
        le néolib’béat se reconnait : souvent ex-socialiste déçu-reconverti, qui n’a pas compris que le néo-libéralisme est un mensonge car il n’a vu que sa défaite, il entonne des refrains sur la misère puis s’en va bonhomme pilonner avec condescendance (ou des injures…) tout récalcitrant à la doxa qui écrabouille les pauvres et son pays depuis seulement 30 ans.
        il appartient aux 10% les plus aisés de la population bien qu’ayant une origine sociale plutôt modeste.
        il apprécie les petits arrangements et les expédients.

        j’ai aussi mis du temps à repérer leur positionnement. l’ennui est qu’ils noyautent le camp du progrès et siphonnent les aspirations de la jeunesse (idolâtrée).

        ps: bien raison de n’pas vous encarter.

      47. @Nicks 7 juillet 2012 à 01:31
        Commençons par la fin, et l’énigmatique « munition phallique » : pour faire image, c’est l’argument imparable chevauché en solo à la fin du Dr Folamour.
        Reprenons au début : La position du sympathisant a ses charmes mais ne tient qu’à l’existence des encartés. Le sympathisant fait la fine bouche, en prend et en laisse, conserve « sa liberté de jugement » qu’il fait valoir publiquement comme une parure seyante, personnalisée, contrairement à l’uniforme supposé de l’encarté. Sur le pouvoir il y a paradoxe : sûr que certains en veulent, en volent aussi, quand d’autres s’en foutent et se tiennent dans l’ombre comme vous écrivez. Ces derniers ont l’avantage d’éviter le cambouis et les conséquences du pouvoir, qu’il s’agisse des faits de responsabilités ou plus discrets des effets subjectifs sur leur vie dite privée. Je finis par conclure qu’existe une culture de pouvoir qui se reproduit sous certaines conditions (liste non exhaustive…) pour l’essentiel à l’intérieur de la famille qu’un Althusser n’hésitait pas à classer comme appareil d’idéologique d’état ! Ce n’est pas aussi mécanique que la reproduction jadis de l’aristocratie mais c’est tendanciel. Dans le « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » on oublie de préciser que ce qui est servi peut être, soi-même à soi-même, ou soi-même offert à l’autre. Ces deux dimensions coexistent en acte chez le militant, en puissance chez le sympathisant. Jorion engage à sa façon, par la bande avec effets de leviers, il connait. Mais contrairement aux Clubs des jacobins la prothèse électorale n’est pas sa mise directe.

      48. @Rosebud

        Vous avez raison sur ce recul protecteur, mais cela dit, j’ai fait pas mal de boulot pendant cet épisode électoral, parce que je ne limite pas à ce blog et à la virtualité. Je dois aussi faire avec ma nature qui ne m’autorise pas à jouer les requins pour me faire entendre, tant que les institutions sont celles que l’on connaît. Voilà pourquoi l’idée d’une constituante aussi bien sur le plan national qu’européen a tout mon soutien, car si je plaide pour le maintien quasi obligé de structures verticales, j’aspire aussi à plus de contrôle citoyen, donc d’implication, sans pour autant céder à ce que vous décrivez fort justement comme la reproduction des élites chère à Bourdieu, qui sous-tend l’adoption d’une certaine culture, de certains comportements.

        Précisément, c’est sans doute là que je diffère de la stratégie adoptée il me semble par Paul Jorion. Je ne crois pas qu’on puisse « horizontaliser » la société des hommes et encore moins en convainquant les puissants de le faire. Il me semble que le bilan est déjà on ne peut plus accablant. Je crois au contraire qu’il faut renouveler les élites dans un premier temps, c’est à dire gagner la bataille idéologique pour qu’accèdent aux manettes de l’Etat des hommes qui feront la transition, soutenus par un large élan populaire : encore marqués par le culte du pouvoir, mais acquis à sa transformation. Un nouveau cycle pourra démarrer, mais je ne me fais aucune illusion sur sa durée. Nos arrière petits enfants reprendront l’ouvrage…

        Cela dit, je suis encore dans la réflexion pour prendre ma carte au PG, qui, sans rentrer dans les détails personnels est aussi un peu sujette à des contraintes d’ordre géographique notamment.

        Pour finir, je n’ai malheureusement pas encore vu Le Docteur Folamour, un des rares Kubrick à m’avoir échappé d’ailleurs, je ne sais trop pourquoi. Je ne pouvais donc pas saisir votre allusion.

  6. Sous l’impact d’une baisse des recettes fiscales et d’une hausse des prestations sociales, le déficit public se creuse rrésistiblement…

    Tu m’étonnes, un seul chiffre : ceusses de la troïka avait tellement bien anticipé l’impact des plans d’austérité sur l’emploi qu’ils avaient prévu 3,8% de hausse des prestations sociales au Portugal. Résultat des courses : + 23% pour la dépense sociale dans les derniers chiffres trimestriels. Epsilon la marge d’erreur de calcul, juste 500 %. Y’a kekchose ki cloche là-d’dans, faut y r’tourner immédiatement.

    1. Hmmm… Intéressante, la solution de Boris Vian : … et quand la bombe a explosé, de tous ces pesonnages il n’en est rien resté ! A méditer ? : )

  7. Il faut avant tout responsabiliser pénalement les acteurs importants de notre société mondialisée. Grands patrons politiques et financiers.

    1. C’est beau la naïveté ! Pour pénaliser, il faudrait que les politiques mettent place des lois mais comme ils sont cul et chemise avec les financiers (ce sont parfois les mêmes, cf Mario Monti en Italie) : c’est pas demain la veille. La situation ne changera que quand nous pendrons le dernier des politiques avec les tripes du dernier des financiers.

      1. Citation inspirée par le curé Jean Meslier mort en 1729… En 3 siècles des progrès sociaux et de toutes sortes, l’oligarchie a évolué mais elle est toujours bien puissante !

      2. Y a pas eu un banquier anglais récemment qui déclarait que la meilleure option pour les calmer, serait que le brave peuple pende un banquier par jour en place publique ? En tout cas, il avait l’air (presque) sincèrement très étonné que rien de tout ceci ne se passe.

        C’est pas cet été que les émeutes de Londres de l’année dernière se reproduiront, avec les hordes de bobbies qui aboieront à tous les coins de rue. Quoique, les JO dans le temple de la finance mondialisée, un timing intéressant pour un false flag ?

  8. Le taux ?
    A l’heure ou la direction de la Barclays saute enfin pour manipulation du LIBOR
    C’était possible, ils l’ont fait. Just do it.
    On pourra conclure ainsi toute l’ encyclopédie de la déontologie bancaire.

    Comment peux-t-on laisser croire qu’il existe un endroit où les taux sont fixés sur des critères
    objectifs d’efficacité économique ?

    ….

    Ne vous inquiétez pas, la direction de la Barclays sera facilement remplacée.
    Show must go on , la crise doit continuer coûte que coûte.

    A moins que certains n’aient l’idée saugrenue de démanteler le cartel.

    1. « Certains », mais qui ? A part le peuple se soulevant contre cette oligarchie ploutocratique, je vois pas.

  9. Jean Claude Junker en médecins sans frontière …

    et pourquoi pas en défenseur de la veuve et de l’orphelin grec.

    Comme chacun le sait, Mr Junker est par ailleurs un grand défenseur du droit lorsqu’il s’agit de justifier les honorables pratiques fiscales et financières du grand duché.

    En cherchant bien , il devrait quand même trouver quelques argument juridiques pour justifier la tragédie grecque.

    1. Cela permet de gagner du temps et avec un peu de chance de s’en mettre encore plus dans la poche avant fermeture.

  10. Parce que la solution viendra d’un basculement des rapports de force politiques, un petit rappel aux grands stratèges politiques de ce blog :

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/07/03/la-confiance-ca-ne-se-decrete-pas-ca-se-constate/

    « Ma déception est que les circonstances n’aient pas été mûres pour mettre en place la tenaille qui aurait changé le cours de l’histoire : nous en groupe charnière à l’Assemblée Nationale comme nous le sommes déjà au Sénat, et Syriza au pouvoir en Grèce. Voilà ce que j’avais dans la tête pour nous rendre maîtres de la situation. Ce qui rendait cette configuration possible se voyait assez pour qu’une mobilisation formidable se soit déployée dans le camp d’en face. C’est une même technique d’endiguement qui unit la brutalité électorale des socialistes en France pour faire battre tous les dirigeants du Front de Gauche et le numéro d’intimidation de François Hollande contre les électeurs grecs tentés de voter pour Syriza »

    Je ne sais même pas si la leçon retenue permettrait de rattraper le coup car il n’est pas sûr du tout que nous en ayons l’opportunité à l’avenir…

    1. Depuis des années les partis en marge du PS ne servent qu’à ramasser les voix des gogos pour les porter aux pieds du PS.
      Ecolos et FdG, parlent forts mais portent le système et en vivent.
      Pendant un an ils ont occupé les médias et voilà le résultat.
      SVP, c’est assez ! L’intérêt du blog, c’est d’y trouver de l’air frais.

      1. Les 11% qui désiraient le changement seront contents d’êtres traités de « gogo ».
        Vous dites que le FDG sont les garants de ce système et en vivent…??
        Pourquoi ce ton si péremptoire qui n’est que l’expression de votre seule opinion ?
        « L’intérêt du blog c’est d’y trouver de l’air frais »…
        Et bien justement c’est grâce au blog de Paul Jorion et ses intervenants que le programme « l’humain d’abord » pouvait être une des solutions pour sortir du cadre « imposé » et tenter une autre voix pour sortir du marasme dans lequel les partis traditionnels nous enfoncent de plus en plus.

      2. @Marc

        Que je sache, le FdG ne fait pas partie du gouvernement et n’a pas eu à avaler de couleuvres comme EELV. Ce blog est bien utile mais sans concrétisation politique des idées défendues ici, il n’aura servi que de lieu d’échange des quelques ceux qui s’intéressent au décryptage de la crise, sans aucune espèce de conséquences sur le cours des évènements.

        Je continuerai donc à relayer les idées du FdG ne vous en déplaise.

      3. Le temps de la démagogie électorale est finie.
        Le FdG aussi. ll vient d’avaler tout cru la Vème république !
        Le discours de Ayrault est un recul sur les promesses mêmes du programme du PS,
        sur les questions économiques essentielles.
        La barbarie de la nouvelle gauche plus rien est lancée, avec l’’abstention’ du FdG.

        Mais le reniement est aussi sur les institutions.
        Le FdG voulait une VIème république…Maintenant il s’abstient.
        Alors que la majorité de « gauche » n’était même pas menacée
        par l’absence de 10 FdG !
        302 pour, 225 contre!

        – Ayrault a repoussé à 2014 la mise en œuvre du non cumul des mandats pour les parlementaires, donc rien pour les municipales… Le PS, lui, s’était engagé à l’appliquer dès la rentrée prochaine.
        – Rien sur la réforme du statut pénal du chef de l’État,
        – Abandon de la promesse d’une peine d’inégibilité de dix ans pour les élus condamnés pour les faits de corruption
        – Rien sur la suppression du mot race de l’article premier de la Constitution
        – Plus de référendum sur ces questions
        RIP…
        Passons aux choses sérieuses.
        L’opposition au gouvernement bourgeois de la nouvelle Gauche Plus Rien.
        Avant que les fascistes n’occupent le Boulevard Hollande & Co.

      4. @Charles A

        Le FdG constituera l’alternative à gauche et vous ne savez que trop ce que signifie sa non participation au gouvernement, à savoir la garantie de son avenir Il va falloir faire avec. En outre, les militants et sympathisants du FDG seront aussi ceux qui prendront les choses en mains en cas de solution non institutionnelle.

      5. Le FdG ne décide rien, faute de la moindre démocratie,
        que les politiciens professionnels du PC et du PG ont toujours fui.
        Ils décident entre eux.
        Ces politiicens on dit clairement que leur Frein de Gauche
        fait partie de la majorité, et par son abstention,
        il soutient cette même majorité et son plan d’austérité…
        On ne s’abstient pas sur l’austérité : on vote contre !
        Le PCF et le PG sont en train de donner carte blanche
        aux socio-libéraux sur
        – le recul SMIC (compte tenu de la nature de l’indice INSEE)
        – le sabordage des retraites,
        – le tour de vis annoncé à la Fonction Publique,
        – la politique répressive de Valls
        – etc

      6. En outre, les militants et sympathisants du FDG seront aussi ceux qui prendront les choses en mains en cas de solution non institutionnelle.

        « Solution non institutionnelle »… « En outre »… Bouhouhou… le bourgeois tremble dans sa chaumière à 200 000 euros. C’est que ça change tout ça !
        T’as pensé à dessiner les uniformes ? Les brassards CGT ou PdG c’est seyant, sympathique et tout, mais bon, faudrait faire plus martial, plus national, plus jacobin quoi. Un rouge bien sombre ce serait bien non ? Pour les chemises j’veux dire. Genre rouge basque, bien tristos, sang de boeuf quoi. Bordeaux ou lie de vin ce s’rait bien aussi, ça vire un peu sur le deuil, ya du bleu Marine dedans, mais non Bordeaux c’est pas indiqué. On laissera ça aux traîtres girondins.
        T’ention les p’tits bourges ! faites pas deux fois l’coup de refuser la solution A, ya la solution A’ à Nicks derrière. Garez vos abattis, va y’avoir du démontage de g’noux en guise de premier rappel d’impôt révolutionnaire… Choisis ton camp camarade.
        Oh milladiou ! merci mon dieu de nous avoir offert le rire, merci pour ça seulement, mais pour ça oui, pour sûr.

      7. @Vigneron

        Euh… 200 000 euros c’est juste le prix du grand studio fraichement rénové pour le Tanguy-roi en prépa médecine qui fera gentiment chier ses voisins… La chaumière de papa-maman, au vert et au calme comme il se doit, elle coûte (très) légèrement plus… En même comme y-a plein d’aspirants bourgeois à la petite semaine… J’en connais d’ailleurs une qui vient de se faire dégager de chez l’agitateur depuis 1954, plan social oblige, poste de responsable de com’ depuis quinze ans, 54 ans, et qui donc a été pour la première fois de sa vie à Pôle Emploi la semaine dernière. Et devinez quoi, elle n’en revenait pas :  » (trop vielle) soyez réaliste, ça va être très dur…etc ». Atterrée, elle était. Que ça lui arrive à elle.
        Sais pas s’il faut en rire ou en pleurer.

      8. « Choisis ton camp camarade ».
        Comme m’a dit un idiot, « quand on me somme de choisir mon camp j’hésite », humanitaire, de vacances, de travail, d’ex… ? Mais l’émir adore.

      9. Vigneron, je te trouve un peu léger, sur ce coup-là.
        J’ai un bon indicateur du malaise qui n’est surtout pas les stats de chômage, mais … les cambriolages.
        Et ça fait un peu plus d’un an qu’ils sont en net progression, ici, en Bretagne.
        Hors, le vol n’est franchement pas dans la culture des Bretons.
        Les pandores du coin, qui étaient habitués à juste surveiller les sorties de Fest-noz et les excès de beuverie sur Rennes n’arrêtent plus, maintenant, de lancer des alertes pour se protéger.
        Et j’ai vaguement l’impression qu’on a pas encore tout vu.

    2. Supporter quotidiennement les velléités politiques des uns et des autres était déjà bien lourd, mais compréhensible si ce n’est indispensable en période électorale. Mais devrons nous supporter encore longtemps sur ce blog les militants/groupies/adeptes du Parti/Secte et leur apologétique du Grand Gourou Stratège? A part instrumentaliser le blog pour y relayer/annoner les dernières saillies du Maître, la plupart du temps ces com n’apportent strictement rien et tirent le blog vers le bas.

      Tout le monde avait compris que le débat sur le fond impliquait de facto la mise sous le boisseau de tout ce qui pouvait se rattacher de près ou de loin à une posture militante bassement partisane (c’est un pléonasme). Quelqu’un pourrait-il rappeler à Nicks et au FdG les règles du jeu jusqu’alors implicites? Aucun autre parti ne se permet ça. Aucun autre parti ne manque à ce point de respect aux lecteurs du blog.

      La discussion sur la destinée messianique du FdG (le propagandiste/story teller du parti a fait de l’excellent boulot… on file la métaphore sectaire jusqu’à la lie!) me rappelle un commentaire de Shumpeter:
      Whether a free lance or a party executive or a civil servant, the individual socialist looks upon the advent of socialism, naïvely but naturally, as synonymous with his advent to power. Socialization means to him that “we” are going to take over. Displacement of existing managements is an important, perhaps the most important, part of the show. And I confess that in conversing with militant socialists I have often felt some doubt as to whether some or even most of them would care for a socialist regime, however perfect in other respects, if it were to be run by other people. I must add at once that the attitude of others was irreproachable »

      1. @Antoine Y

        Parce que vous croyez que ce blog n’est pas politique, que son objet n’est pas politique ? Vous savez comment fonctionne la société ? Vous savez comment seront mises en oeuvre les quelques idées intéressantes développées ici ? Je n’en ai pas l’impression.

        Rappelez ici des erreurs assez gigantesques me paraît être nécessaire pour essayer d’éviter le pire, si tant est que ce soit encore possible.

        Par ailleurs, pourquoi voudriez vous que les autres partis politiques interviennent ici, puisqu’ils n’ont aucun intérêt au changement ? Beaucoup ici leur sont très très utiles…Quant à moi, je ne suis pas délégué, j’agis en électron libre et je ne suis toujours pas encarté.

        A moins donc que la modération ne m’exclue, je continuerai à dire ce que j’ai envie et ce que je crois pertinent politiquement, car c’est la seule préoccupation que nous devons avoir : la traduction politique du changement. Le reste, pardonnez moi, mais une fois la trame théorique bien définie, c’est salon et cigares assortis…

      2. Nicks, révise tes classiques (et tes modernes surtout). Le Politique – s’il peut et doit faire rêver et préparer le meilleur, le susciter, le rendre possible – a une première fonction, impérative celle-là : éviter le pire, i.e, l’arbitraire, la violence et la guerre. Aujourd’hui plus que jamais.
        Même tes Robespierre et Saint-Just le savaient déjà, ton JLM s’en souvient de temps en temps, toi tu ne l’as pas même compris.
        Qu’un Antoine Y te mouche aujourd’hui devrait te réveiller. Pas même. Tu n’apprends rien de personne et rien à personne, tu répètes, tu te répètes, t’es arrêté, inaudible. Pas même à modérer. Juste un masque grimaçant accroché au vestibule du BJ, à coté d’autres qu’on ne regarde plus.
        T’es mort, un trophée fané, une relique sans pèlerins n reliquaire, sans prêtre ni gardien, offerte à la poussière et aux rires des enfants cruels. Et c’est tant mieux. Il est bon et plus que nécessaire que les zenfants rient, surtout les cruels.

      3. @Vigneron

        Vous me rappelez réellement ceux qui sévissent actuellement et qui, eux aussi, regrettent que ce qui reste d’opposition politique, ne « comprenne » pas, n’apprenne rien, ne sois pas raisonnable, ne s’adapte pas etc. Il ne m’a pas fallu longtemps pour déceler votre positionnement politique et je ne vous fais pas rire sinon vous ne prendriez même pas la peine de le dire. La constance et la cohérence de mes propos gêne énormément à la fois parce qu’aujourd’hui il est bon de se revendiquer pragmatique pour mieux accepter l’inévitable n’est-ce pas, et que cette résistance est agaçante je le comprends bien. Certains appréciaient ici ma pugnacité chez Quatremer avant qu’ils n’en fassent aussi les frais. Je ne suis fidèle qu’aux idées…

        Quant au pire, voyez, je suis convaincu moi que vous le favorisez en vous accrochant à votre petite liberté très égoïste, au détriment des structures d’équilibre que je cherche à promouvoir et réhabiliter. Vous pouvez en abuser certains, mais heureusement tout le monde n’est pas dupes des gens comme vous.

      4. Ben moi je suis d’accord avec Nicks.
        Bien évidemment la traduction politique des solutions préconisées sur ce blog n’intéressent pas ceux qui se voient déjà tirer les bénéfices juteux de la vente de leur production au marché noir. Ils luttent même contre et sont normalement infoutus de proposer une quelconque alternative à ce qu’ils dénoncent.
        Le FdG est une secte, JLM son gourou et ses adeptes instrumentalisent le blog. Pensez vous que Paul Jorion soit une personne de nature à laisser instrumentaliser son blog? Pour le reste c’est amusant. Finalement le fait de s’autoriser à débloquer de tels propos pour abattre la concurrence est révélateur de l’agacement provoqué par la justesse de la Stratégie adoptée par le FdG.

      5. Je ne suis fidèle qu’aux idées…

        Espérons qu’elles ne seront pas ingrates.
        Mes amitiés à votre moitié, votre père, vos amis et votre descendance, sans parler de votre Nation et autres co-humains, néanmoins. J’serrerais bien la pince à vos idées, mais rin à faire, j’les trouve point.

      6. L’ingénu :
        – « C’est quoi comme modèle le scalpel du modo ? »

        Le modérisé, taillé, élagué, étêté, saucissoné, dévitalisé, déraciné :
        « Husqvarna 3120 XP, la reine des forêts qu’en remontre aux rois des forêts dion ! 115 cm3 de puissance sauvage, toute en nuance l’ustensile de micro-chirurgie, d’un séquoia tu fais un cure-dents d’lait en moins d’deux, grosso-modo quoi… »
        Messieurs les bûcherons bonsoir ! 🙂

      7. Lol, Vigneron.
        A chaque fois qu’on va poster un commentaire, on va se souhaiter bonne chance… 🙂 🙂

      1. Je suis plus jeune que mes contradicteurs et bien plus tenace. C’est un travail de fond, il paiera.

      2. Nicks ne sous-estime pas 50 ans de bouffes hormonées qui déchaussent les dents et rendent les vieux aigris et hargneux .. brrrr !!! j’en tremble pour toi.
        J’te sens pas trop sur ce coup là !!!

  11. Troïka (Les frères Karamazov) :

    À la fin d’un de ses chefs-d’œuvre, un grand écrivain de la période précédente, comparant la Russie à une fougueuse troïka, qui galope vers un but inconnu, s’écrie : « Ah ! troïka, rapide comme l’oiseau, qui donc t’a inventée ? » Et, dans un élan d ’enthousiasme, il ajoute que devant cette troïka emportée, tous les peuples s ’écartent respectueusement (Gogol, les Âmes mortes, 1ère partie, XI). Soit, messieurs, je le veux bien, mais, à mon humble avis, le génial artiste a cédé à un accès d’idéalisme naïf, à moins que peut-être il n’ait craint la censure de l’époque. Car, en n’attelant que ses héros à sa troïka, les Sabakévitch, les Nozdriov, les Tchitchikov, quel que soit le voiturier, Dieu sait où nous mèneraient de pareils coursiers ! Et ce sont là lescoursiers d’autrefois; nous avons mieux encore… »

    Le terme de Troika n’augure rien de bon, de même que le terme de MES. « Troika » est un mot russe lié à tout ce que l’âme russe à d’inconstant, de désespérée et d’imprévisible. Une « Troika » ne peut par conséquent qu’échouer.

    1. Finement observé Monsieur de Kerjean ! La révélation est renversante. J’en suis tout tourneboulé. Il nous faut donc sortir les crucifix, les gousses d’ail, les carassones d’acacia bien affutées, la massette d’un kilo cinq cents grammes et les lunettes de visée nocturne à infra-rouge. Rapport à la chasse aux vampirovioques teutons.
      +60 sapiro-points (grand maître des chasseurs de vampirovioques outre-rhénans et quasi lieutenant de louvèterie d’État – sus aux loups-garous frisés ! – le Jacquouille).

  12. des fois on n’a pas un peu de lassitude à ce ronron de non prise de décisions de jeu de la balle chaude ?
    ils compensent par une agitation financière et blablatesque de psudo échanges sur du vent
    juste pour continuer à croire tout seuls que l’on peut vivre et créer de la richesse sans rien faire dans le concrêt
    ça manipule micro et paperasse chiffres et statistiques faussées équations auxquelles personne ne comprend rien( et sans doute eux mêmes non plus)
    mais le temps qu’il faut pour que quelqu’un arrive à cerner le néant de signification de leurs annonces l’eau coule sous le pont . et finalement c’est tout ce qui les interesse de courrir devant le temps avant qu’il ne les attrape dans sa spirale et les broie dans la vacuité de leur inexistence réelle.

    bref
    et si on reprennait pied dans le réel le tangible?
    l’allemagne la suisse et la france (bien qu’on n’ait pas encore lancé le décompte exact tellement ça fait peur) ont perdu entre l’année dernière et cette année plus de 50% de leur cheptel d’abeille pro et surtout privé
    le cheptel se réparti sur le territoire environ pour 45% pro et 55% privé
    ce genre de problème ne se limite pas comme les nuages de tchernobyl ou fukushima aux limites des frontières étatiques
    que dirait -on si on voyait subitement 50% des vaches mortes dans les champs?
    woaouf! quel barouf cela ferait!
    l’abeille c’est plus insignifiant moins gros et pourtant cela à une résonnance directe sur la production agricole en colza mais tournesol pour nourrir les élevages de poulets et de cochons et quantité d’autres productions agricoles maraichères et fruitières snas compter l’impact global sur l’état des prairies et finalement sur la santé des vaches( on y revient) et donc de la production de lait.
    comme l’année dernière les pertes étaient de 20% brutes non compensées par attaque massive de varroas au printemps précoce nous en sommes environ à une réduction du cheptel à 30 /35% de ce qu’il était il y a deux ans.
    sitot que l’on passe la barre des -50 % on est dans une impossibilité de remonter ce cheptel en moins de deux ans
    à 25% de population résiduelle il faudra au moins 3/4 ans pour reconstituer les effectifs d’il a deux ans
    en janvier de cette année au vu des résultats de production de miel européen de 2011 l’europe s’est un peu inquiétée – 25% de production globale
    comme on ne réagit qu’en connaissance des chiffres de l’année précédente on a déjà un coup de retard
    donc là on a atteint un quadruple coup de retard en prévision
    nous venons de vivre le pire printemps possible et imaginable en apiculture
    pas de production 10% du tonnage habituel qui représente la moitié de la production annuelle et même en espérant se refaire sur le reste de l’été le problème est qu’il y a eut aussi arrêt de reproduction pendant justement le trimestre dévolu à la reproduction donc pas de possibilité de remonter les effectifs en manque des années précédentes mortatilé qui se surrajoute et patatras nous sommes en effondrement
    j’ai eu beau sonner l’alerte pour tenter d’obtenir une réaction immédiate avant le 25 juin dernière date possible pour envisager une action
    RIEN
    si on n’a pas de chiffre comme en plus on n’a pas de sous( vu qu’on nous le dit c’est que c’est vrai) on verra plus tard
    plus tard sera donc l’année prochaine et avant il y a aura l’automne et l’hiver et rien ne dit qu’ils seront clément pour les abeilles survivante
    et même il est présisible qu’il sera encore plus dur parce que l’attaque de notre parasite habituelle devrait se faire à contretemps donc pas en juillet mais en octobre et laisse présager une mortalité hiver accrue
    pour cela il serait encore temps de faire quelque chose mais
    même réaction : pas de chiffre pas de sous
    quand on saura on n’aura plus les moyens de façon autonome de remonter la pente
    conclusion dans le réel
    au printemps prochain quand on fera les comptes non seulement on n’aura pas de bons chiffres mais aussi pas d’abeilles pour la pollinisation et commencera un hiver écologique européen de première.
    nous n’avons pas envisagé de même de gagner des parts de marchés à l’étranger sur au moins un produit de base strictement nécessaire pour remonter la pente simplement parce qu’il ne vaut rien en terme de bénéfices à réaliser.

    par contre la part de bénéfice des excédents agricoles à l’exportation elle va accuser un certain état de choc
    rappelons sur un plan trivialement réaliste que nous sommes les pourvoyeurs en haricots des pays tels que l’Egypte et d’autres qui fonctionne comme une clef garantissant une forme de « paix  » propice au maintien de l’ouverture du canal de suez. et que la famine crée des problèmes connexes aux graves troubles sociaux qu’elle engendre, autre que la baisse des revenus du tourisme.
    non seulement nos exportations agricoles nous rapportent quelques devises mais sont aussi à inclure dans une stratégie géopolitique
    ceci n’est qu’un exemple
    dans un contexte de ralentissement des échanges
    si en sus on n’a rien à échanger que de l’inflation des prix du marché de gros international…
    l’année prochaine sera chaude, enfin peut-être froide aussi ce qui jouerait sur le prix des carburants
    notre politique agricole joue un rôle de détendeur « d’atmosphère »
    ne pas réagir quand il y a urgence est une forme de bêtise technocratique sans nom.
    le 25 juin est passé ce sont les vacances
    et la prochaine salve a gérée est pour la fin septembre
    avec la rentrée des gosses ça va pas le faire
    sans compter les préparatifs de Noel…
    la surveillance du niveau de consommation , l’indigestion des augmentations de fin d’année de charges fixes, les budgets à cloturer en équilibre , les caisses vides , les promesses électorales qui vous pendent aux basques, la baisse du niveau de lumière, les grèves, les conneries imprévues( un volcan) l’euroAH toujours l’EURO, la grèce ( encore là avec ces iles qui permettent de faire des élevages indemnes de maladies et parasites) et tous ces autres qui veulent toujours QUOI? on vous le demande, des EUROS
    ils ne veulent rien payer et tout avoir, mais consommez d’abord on verra après.

    bref nous nous acheminons du haut de la société friquée virtuelle vers une descente en flèche au ras des pâquerettes avant même les perceneiges.
    en espérant qu’après le foie gras du Nouvel AN l’annonce de chiffres soit intelligibles aux gens qui enfilent leurs chaussettes de soies contre les rigueurs de janvier.

    alors bee or not to be sera la question de 2013
    ah 13… RHARG! 13 selon les traditions ça met une certaine ambiance.

      1. on nous a habitué au message de ce qui tueRAIT les abeilles à petites dose
        parlant  » du jour où » elles viendRAIENT à manquer nous habituant comme dans l’histoire de crier au loup à l’IDEE du jour où
        et comme les braves abeilles et apiculteurs n’avaient de cesse de vouloir survivre on remontait la pente tout le temps

        là ce n’est pas une Xième question de la mouche qui du virus machin du vaarroa bidule
        la question est :
        ici maintenant aujourd’hui tout de suite la moitié du cheptel européen affiche -50% par rapport à l’année dernière qui affichait déjà -20%
        donc nous y sommes .
        le pied du mur c’est maintenant pas sous conditions de savoir la cause
        mais juste de mesurer non plus qui mourrait de quoi mais combien sont déjà mortes
        le printemps est fini la saison de reproduction aussi
        donc on reste avec les effectifs actuel jusqu’à mars 2013 et de savoir pourquoi et qui est coupable ne change rien au fait qu’il va falloir assumer les conséquences maintenant parce que nous sommes dans la manifestation et non le questionnement et les hypothèses.

        évidemment si on savait en plus comment vraiment faire pour revenir en arrière ça arrangerait le programme
        mais entre savoir faire et mesurer le temps qui est nécessaire pour remonter la pente pendant ce temps vont s’accumuler les conséquences
        les américains ont déjà gouté au calculs des pertes sèches et des couts des solutions de survies à mettre en place
        l’abeille ne pollinise pas le blé nous aurons du pain
        ça vous rassure?
        rien que du pain

  13. Par contre on ne parle plus de l’Islande, qui a eu le courage de respecter la volonté du peuple exprimée par référendum (d’ailleurs en démocratie ce devrait être la moindre des choses que les gouvernants respectent la volonté du peuple souverain). Qui a donc refusé de régler l’ardoise des banques qui avaient spéculé de façon insensée, qui a jugé des responsables, et qui est en train de remonter la pente. D’ailleurs les agences de notation on augmenté récemment sa note.
    Chuuut, cela pourrait donner de mauvaises idées à d’autres peuples.

    Heureusement pour elle, l’Islande n’avait pas encore adhéré au carcan communautaire et plus particulièrement au club des calvinistes suicidaires de la zone euro.

  14. Finalement, la découverte du boson de Higgs, dans l’histoire humaine, c’est sans doute beaucoup plus important que le collectif budgétaire, non ?

    1. Intellectuellement sans doute, mais pour celui qui perd son job ou qui voit son salaire amputé à cause de l’application de pseudo-théories économiques foireuses, cela ne change pas grand chose.
      Les avancées dans la connaissance fondamentale, n’empêchent pas que des pseudo-sciences appliquées par des esprits dogmatiques, fassent des ravages.

      Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

  15. Je me permets d’en remettre une couche.
    Que la crise financière aille en s’aggravant, que l’économie mondiale vacille, qu’il s’agisse bien d’une crise systémique, les animateurs de ce blog le démontrent et en démontent les mécanismes jour après jour, avec beaucoup de brio et de pédagogie.
    Qu’ils soient remerciés pour ce travail de salubrité publique.
    Que le champ politique de l’émancipation soit un champ de ruines, c’est malheureusement assez évident et il ne sert à rien de rechercher des raccourcis illusoires.
    Par contre, se détourner du terrain politique est une tentation mortelle.
    Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience que le système est entré dans une crise historique. Pas mal d’idées et de pratiques alternatives circulent.
    Il n’y a rien de plus urgent que d’unifier toutes ces énergies dans une force politique alternative, radicale, capable de peser sur l’avenir.
    Si je connaissais la réponse à ce problème, je n’hésiterais pas à la partager avec vous.

    1. Si je connaissais la réponse à ce problème, je n’hésiterais pas à la partager avec vous.

      C’est que la tâche est immense, incommensurable même…car le « système » est d’une telle complexité que je crains fort que l’on ne doit faire « table rase ».
      Cette solution extrême bien évidemment causera d’infinies souffrances à la grande majorité de nos populations.

      Par contre, se détourner du terrain politique est une tentation mortelle.

      Fort malheureusement la France est passée à coté de l’histoire, et au risque de déplaire à certains intervenants sur ce site, je persiste à dire que « l’Humain d’abord » était une excellente base de départ pour la grande mutation nécessaire car vitale….
      J’ai d’autant plus facile à le dire, qu’étant comme Paul Jorion, privé du droit de vote en France.
      Mais y vivant depuis tant d’année, bien que n’étant pas « politisé » , après avoir lu tous les programmes politiques, j’ai vraiment adhérer ( pas en totalité) à celui du FDG.
      Et c’est ce regard, d’un certain coté, « apolitique » qui m’a re-donné espoir , hélas, de courte durée…
      Maintenant l’histoire ne se fait et ne s’écrit pas en jours, mois ni même années.
      La France a juste raté une belle opportunité de revenir aux fondamentaux de la République!
      Peut-être sera – t’ il nécessaire comme au Portugal : le grand séisme.. pour qu’elle accède de nouveau aux Lumières…( celles du blog évidemment …hum hum..)

  16. J. Gracq :

    « Ces contrées de fausse guerre étaient vivables, et même très vivables, seulement on y vivait comme si la teneur de l’air en oxygène avait un peu baissé, comme si la lumière était devenue imperceptiblement plus pauvre : c’était un monde où il n’y aurait plus de bonnes nouvelles : on n’y respirait qu’entre chien et loup, pelotonné dans une espèce de ruse sagace qui donnait le change, minute après minute, à la pensée de ce qui pouvait venir. Le monde des maladies incolores, mais fâcheusement évolutives – du pronostic réservé. »

    1. Je precise que ca me deprime car j’ai l’impression qu’il faut faire evoluer « le cadre » non seulemet dans la tete de nos dirigeants mais dans celles d’une bonne partie de la population.

      1. Ce qui est dans la tête des gens est très dépendant du contexte.

        Pendant longtemps, la très grande majorité des français a cru au nucléaire, puis après Tchernobyl, ils ont cru que c’était un mal nécessaire. Même après Fukushima, nombreux sont ceux qui pensent qu’on ne peut s’en passer.

        Pourquoi ? Parce que lorsque la propagande met en jeu une idéologie (techniciste), des peurs (manque d’énergie) et des intérêts (dont « l’intelligentsia » proto nucléaire), rien ne lui résiste.

        Cf., l’automobile, symbole de liberté, car présentée d’approche individualiste, alors que collectivement, c’est le pire fléau : destruction des « biotopes » sociaux, écologiques.

        Delphin

    2. Difficile, car le système est très bien pensé. Il tient tous les hamsters par la dette et le chômage.
      Donc le hamster, n’a d’autre solution que de tourner de plus en plus vite dans sa roue.
      Sortir de la roue c’est risquer de se retrouver au chomdu…
      Et vivre en dehors du système c’est plutôt coton.

      1. Macarel, pas que le chomdu et la dette, la rente – le grand et petit K dont le vieux K faisait grand K – aussi.
        17% le taux d’épargne des ménages en 2011. Du jamais vu depuis… Mauroy, 1982. 7,5% du RDB d’épargne financière. Ça fait 300 € par ménage et par mois en moyenne si je ne m’abuse, sachant qu’il n’y en guère plus de la moitié ou des ⅔ qui peuvent se le permettre. 100 milliards sur l’année grosso-merdo, 5% du Pib. Pour un total de 4 000 milliards €. Le tout selon l’Insee.

      2. Ouais ouais Zeb, of course. T’as vu les chiffres 98/2010 ?
        × 2,3 pour le patrimoine global des ménages.
        + 130 % pour le patrimoine des 10% les mieux « dotés »
        + 20% pour celui des 10 % les plus mal « dotés »
        Donc ces 10 % de « dotés » ne se sont pas plus enrichis que la moyenne globale des ménages (+ 130 % = × 2,3). Ils se sont enrichis relativement aux plus pauvres uniquement.
        Par contre les 80 % entre les deux extrêmes se sont bien rapprochés des 10 % highest et écartés des 10 % lowest. Ben oui, en moyenne et compte tenu des maigres +20 % du décile de rédhibitoirement exclus comme de la neutralité du décile de déjà nantis, ils ont « subi », du fait de la désastreuse et ultime période d’€financiarisation et de satanique ultralibéralisation entre 98 et 2010, un enrichissement de 243 % sur juste douze ans d’enfer. L’anti « middle-class holocaust » voulu par la doxia kajekienne, en tous cas au niveau patrimonial. Cqfd.
        Les stats économiques, c’est comme la physique, par essence contre-intuitif, nécessairement.

  17. Décidément, à l’heure des travaux pratiques, on ne voit se dessiner que trois pistes ayant pignon sur média.
    La première, la plus virtuelle et certainement la plus « vertueuse » et la plus rationnelle est celle portée ici même sur ce blog c’est à dire une réforme radicale de la finance et une régulation coordonnée des échanges via une réforme profonde du système monétaire. Elle peut être portée également par une frange de la gauche antilibérale mais sa mise en œuvre -comme le rappelle Paul dans l’un de ces récents billets- remet foncièrement en cause le système capitaliste lui même et se heurte donc aux socles de tous les pouvoirs en place.
    La deuxième, politiquement correcte, en Europe, consiste à entonner le triptyque: union bancaire, budgétaire et politique avec un aria de croissance repêchée et cet appel incessant à l’Union nous questionne sur la pertinence actuelle de l »appellation »Union Européenne. JD Giulani, président de la très europhile fondation R Schuman précise ces concepts dans cet article de son site. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas très convaincant-voire même convaincu-particulièrement lorsqu’il évoque les fonds structurels qui seraient déjà « à Bercy et dans toutes les caisses des Etats ».
    La troisième solution est celle que prône Paul Krugman : « Que faudrait-il vraiment pour sauver la monnaie unique de l’Europe ? On peut être quasiment persuadés que la réponse impliquerait à la fois de forts achats d’obligations des pays par la banque centrale, et une volonté affichée de la part de la banque centrale d’accepter un taux d’inflation un peu plus élevé. »
    C’est certes une solution d’attente et de béquille du système, mais d’après Krugman elle permettrait d’éviter de possibles-certaines?-catastrophes humanitaires. Et je rajouterais, le temps que l’hypothèse 1 finisse par s’imposer et c’est pour cela que nous intervenons ici!

  18. Républiques et démocraties, entre soumissions et lâchetés :
    Ecœurant, le traitement infligé au peuple Grec et bientôt à beaucoup des pays de l’Euro groupe.
    Dictatorial : car dicté, sous couvert de l’unique puissance monétaire et au court termisme de la spéculation.
    Avec des dirigeants irresponsables, car incapables d’analyse et de prise de décision intègre (tels FMI et autres, rabâchant sans cesse le même discours). Mais il vrai que les marchés financiers demandent une obéissance aveugle et surtout pas du discernement.
    Voici LA représentation de « l’idéal » pour l’humanité : des guerres, des luttes, de la sueur et du sang, pour en arriver à cet objectif final de l’organisation de nos Sociétés : le pouvoir pour une élite et la soumission pour la majorité.. Tout ça pour ça…
    Ces comportements irresponsables n’ont pas de limites, ou surtout pas celles de l’autorégulation, ou autres théories économiques fumeuses, utilisées en tant que faire valoir.
    Sommes-nous encore en démocratie ?
    Il revient donc aux représentants des peuples, donc au politique, de reprendre les choses en main. Mais sommes-nous encore en démocratie ?

  19. HSBC … la Société Générale utilise bien son réseau d’agences à l’étranger ?

    dans quelle mesure les banques françaises sont impliquées dans des filiales et des joint ventures avec des banques anglosaxonnes ?

  20. Mercredi 4 juillet 2012 :

    Le ministère allemand des Finances a annoncé mercredi que le déficit public du pays serait vraisemblablement d’environ 0,5% cette année, moitié moins qu’une précédente prévision de 1%.

    En revanche la dette publique allemande va continuer à dépasser largement le plafond fixé par Bruxelles : elle devrait s’établir à 83,5% du PIB cette année, pronostique le ministère, contre 81,2% en 2011. La limite européenne est fixée à 60%.

    http://www.romandie.com/news/n/_L_Allemagne_abaisse_sa_prevision_de_deficit_public_a_05_pour_201237040720121708.asp

    Vous avez bien lu : la dette publique de l’Allemagne sera de 83,5 % du PIB fin 2012.

    Et la dette publique de la France ?

    « La Cour des comptes lance une alerte : la dette publique devrait dépasser 90 % du PIB fin 2012 (pour mémoire, elle était de 64 % fin 2007). La dette publique imputable aux programmes d’aide aux pays en difficulté (prêts bilatéraux ou par l’intermédiaire du FESF) devrait s’élever à 50,2 milliards fin 2012, contre 14,5 milliards fin 2011 – soit une hausse de 1,8 point de PIB. »

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/02/20002-20120702ARTFIG00615-la-dette-depassera-90-du-pib-fin-2012.php

    Conclusion :

    Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, Chypre, Slovénie : ces sept Etats européens sont en train de faire naufrage.

    Ces sept Etats entraînent les autres Etats européens vers le fond de l’océan.

    Le naufrage du Titanic continue.

  21. Les emprunts à risque sont devenus monnaie courante entre les marchés financiers et les Etats, ainsi on assite à une mise en péril des Etats et de la cohésion sociale.

    Ses emprunts à risque national sont signés entre les financiers et les politiques, les citoyens étant exclus de tous débats portant sur les sommes empruntées et les intérêts très variables. C’est un endettement très lucratif qui est situé dans tous les grands pays, allant des Etats-Unis à l’Europe ou en Chine, conernant les Etats, les régions et les collectivités locales.

    Il est mathémtiquement impossible de rembourser des prêts avec des intérêts très élevés, dont la contrepartie sera une baisse générale du niveau de vie des citoyens. Ceci se passant en période de surconsommation, la situation est que les produits deviennent plus difficilement accessible, augmentant les gaspillages surtout en période de surexploitation naturelles.

    L’endettement des ménages est lui aussi très élevé de nos jours, avec des prix chers et des crédits immobiliers ou classiques aussi de plus en plus chers. La hausse des prix a diminué le niveau de vie des citoyens, subissant à la fois des délocalisations et des importations massives (même pour des secteurs très spécialisés en masse).

    Par un système mondialisé, les banques sont internationales, et influencent plusieurs Etats. Les pertes ne sont pas supportés par les banques, et les islandais ont par référendum fait le choix de ne pas les payer, pour ne pas voir leur niveau de vie s’effondrer.

    Il y a actuellement une socialisation des dettes (nationalisation et internationalisation) et une privatisation des gains (pour les banques et les délits d’initiés politiques). Bien que les ménages soient endettés, ils doivent en plus supporter le poids de la dette nationale avec une hausse des taxes, des impôts et des prix, voyant leur niveau de vie de nouveau baisser.

    Ses emprunts à risque sont des dettes, que les citoyens refuseraient de contracter puisqu’ils mettraient en péril par leur niveau de vie.

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